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Pour célébrer ses 175 ans, l’Institut archéologique liégeois dévoile ses trésors au Grand Curtius. L’exposition Trésors cachés de l’Institut archéologique liégeois réunit plus de 250 pièces rarement vues, révélant la richesse et la diversité du patrimoine liégeois.
Lorsque l’Institut archéologique liégeois (IAL) fête ses 175 ans à Liège, c’est tout un pan de l’histoire liégeoise qui retrouve la lumière. Du 26 septembre 2025 au 11 janvier 2026, le Musée Grand Curtius, en collaboration étroite avec l’IAL, présente l’exposition Trésors cachés de l’Institut archéologique liégeois, qui met en valeur environ 250 pièces – parfois inédites – issues des réserves, pour compléter le panorama des quelque 600 objets déjà visibles dans le parcours permanent du musée.
Cette exposition jubilaire a pour ambition de révéler la richesse et la diversité des collections accumulées au fil du temps, fruits du mécénat, des acquisitions sélectives et de la passion des générations successives d’érudits et de donateurs. Fondé en 1850 par seize « amis du passé », l’IAL a, dès ses débuts, inscrit dans ses statuts la mission de « rechercher, rassembler et conserver » les témoignages archéologiques et artistiques du pays de Liège. Aujourd’hui encore, il joue un rôle actif dans l’enrichissement des collections publiques, au Grand Curtius comme dans d’autres musées liégeois.
Le parcours de Trésors cachés embrasse un vaste spectre d’objets : du biface préhistorique vieux de près de 250 000 ans, don de Marcel de Puydt (originaire du quartier de Sainte-Walburge), aux verres anciens de la Région mosane — certains à la façon de Venise, d’autres signés Gallé, Lalique ou du Val Saint-Lambert — en passant par des céramiques de Coronmeuse, des porcelaines de Meissen, des pièces d’orfèvrerie locale et des estampes rares. L’exposition inclut même des objets ethnographiques déposés par l’IAL au Musée de la Vie wallonne — tels un moule à couque, des enseignes de brasserie, voire un collier d’époque — témoignant de la vie quotidienne à travers les siècles.
Un des temps forts de l’exposition est l’acquisition toute récente de la clé magistrale de Couvin (1752), une pièce symbolique de l’ancien privilège judiciaire de cette ville, présentée pour la première fois au public. Ce transfert confirme que l’IAL reste un acteur dynamique dans le paysage archéologique et patrimonial liégeois, conscient de sa responsabilité envers le patrimoine collectif.
Parallèlement à l’exposition, le Grand Curtius et l’IAL proposeront une série d’animations, de publications et de visites thématiques visant à approfondir le regard porté sur les collections et à élargir l’accès à des pièces habituellement en réserve. Les visiteurs auront l’occasion de redécouvrir des objets moins visibles et de comprendre comment ils s’inscrivent dans l’histoire de Liège, de la Principauté et des territoires environnants.
Trésors cachés est plus qu’un anniversaire : c’est une célébration de la mémoire matérielle, un pont entre le visible et l’invisible, le passé et le présent. Elle rappelle que le rôle des institutions comme l’IAL et le Grand Curtius est de rendre accessible ce patrimoine silencieux, de faire résonner les voix du passé dans le temps présent — pour que les héritages ne restent pas ensevelis, mais vivent à nouveau.
Plus d’informations sur l’exposition : Trésors cachés de l’Institut archéologique liégeois | Grand Curtius – Musée à Liège
Plus d’informations sur l’Institut Archéologique Liégeois : Homepage – Institut Archéologique Liégeois : Institut Archéologique Liégeois
LM