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« Il est de notre devoir de soutenir, protéger et défendre la culture »

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En 2026, La Boverie fêtera son dixième anniversaire. Le plus emblématique des musées liégeois s’est choisi un ambassadeur d’exception pour l’occasion : Robert Doisneau.

2026 marquera une année importante pour La Boverie, qui fêtera son dixième anniversaire. « Quel meilleur ambassadeur que Robert Doisneau pour terminer ce chapitre et en ouvrir un autre », lance Élisabeth Fraipont lors de la conférence de presse d’inauguration de Robert Doisneau. Instants donnés. L’échevine de la Culture, qui a confié avoir eu une passion pour la photo, est d’ailleurs ravie de cette exposition consacrée au célèbre photographe français. « On prend une bouffée d’humanité, d’humilité et de pudeur », assure-t-elle. « On a envie d’arrêter le temps. »

Élisabeth Fraipont avait déjà découvert cette exposition quelques mois plus tôt au Musée Maillol, à Paris. Elle avait prévenu Annette Doisneau et Francine Deroudille, les filles du photographe, que « La Boverie, c’est quelque chose ». « Et avec cette lumière automnale, les photos rayonnent encore davantage », sourit l’échevine. Un sentiment partagé par les sœurs Doisneau. « Le Musée Maillol est merveilleux mais miniature. Ici, l’exposition se déploie », confirme Francine Deroudille. « Merci, c’est formidable. »

« C’est la première grande exposition de photographies à La Boverie », souligne Benoît Remiche, de Tempora. « C’est une belle première et, vu les liens qui unissent Liège et Paris et la France, cela fait sens qu’elle soit consacrée à Robert Doisneau. » Comme toujours, l’agence Tempora a voulu « ancrer dans un territoire » l’exposition, et celle-ci s’est ainsi enrichie de nombreux clichés inédits pris en Belgique, notamment à Liège, avec des photos de Georges Simenon et de la Tour cybernétique de Nicolas Schöffer.

Pour mettre en avant cette formidable exposition, c’est l’image du violoncelle sous la pluie qui a été retenue, véritable coup de cœur d’Élisabeth Fraipont. L’instrument est protégé des gouttes par un homme tenant un parapluie, comme un symbole selon l’échevine, en ces temps où « la culture est galvaudée, niée ». « Il est de notre devoir à tous, et encore plus en tant que responsables politiques, de soutenir, protéger et défendre la culture », conclut-elle.

Thiebaut Colot

Plus d’infos : EXPO Robert Doisneau – Liège

Crédits photos : Sonia Pecharroman Sorce et © Atelier Robert Doisneau

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