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Eric Dupont-Moretti sera sur la scène du Forum ce 20 mai avec son nouveau spectacle : J’ai dit oui !
Originaire du Nord, issu d’un milieu populaire, Eric Dupond-Moretti est un pur produit de la méritocratie et une preuve tangible – à l’instar, chez nous, d’Elio Di Rupo, par exemple – que l’ascenseur social n’est pas toujours bloqué. C’est dans son histoire familiale, son grand-père maternel étant retrouvé mort dans des circonstances troublantes, qu’Eric Dupont-Moretti trouve sa vocation d’avocat mais c’est réellement lorsqu’il entend à la radio, à 15 ans, l’annonce de l’exécution de Christian Ranucci que s’opère le véritable déclic. Cette détestation de la peine de mort le pousse à devenir un brillant et célèbre avocat pénaliste, véritable terreur des prétoires et ténor du barreau.
Passionné de tauromachie et de chasse, affublé initalement du surnom de « Acquittador », il s’est illustré dans de très nombreux procès ultra médiatisés avant d’être nommé garde des Sceaux (ministre de la justice) en juillet 2020, fonction qu’il occupa pendant quatre ans, deux mois et quinze jours.
Co-auteur de plusieurs ouvrage avant de publier, seul, J’ai dit oui ! en 2025, Eric Dupont-Moretti est également apparu à plusieurs reprises au grand écran jouant son propre rôle, le président de la Cour d’assises ou celui d’un… avocat dans différents films tels Neuilly sa mère, sa mère !, Chacun sa vie ou L’affaire de maître Lefort.
A partir de 2019, il se produit au théâtre dans Éric Dupond-Moretti à la barre, mis en scène par Philippe Lellouche, pour raconter ses 36 annés d’avocat et ténor du barreau. Après le triomphe de son premier spectacle, Eric Dupond-Moretti revient sur scène avec J’ai dit oui ! pour des représentations exceptionnelles en tournée. Il y raconte ses quatre années à la tête du ministère de la Justice, dévoilant comme personne les coulisses de cette fonction.
Une évolution logique pour celui qui déclarait en 2014 : « Il y a un acteur dans chaque avocat. C’est par le prisme de ce que l’on est, de notre histoire, que l’on va chercher l’émotion. Mais nous, on ne peut pas refaire la prise. Et surtout, au cinéma, personne ne joue sa peau : la différence est abyssale. »
Informations et tickets : Le Forum de Liège
Thiebaut Colot
Crédits photos : Forum de Liège