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Le Nozze di Figaro : le chef d’œuvre incontournable de Mozart pour finir en apothéose la saison à l’Opéra Royal de Wallonie-Liège.
C’est le 1er mai 1786 que Le Nozze di Figaro de Mozart voit le jour, un chef d’œuvre qui marque le début de la collaboration avec le librettiste Lorenzo da Ponte, de laquelle naîtront ensuite Don Giovanni et Così
fan tutte. Basé sur la comédie de Beaumarchais, Le Mariage de Figaro se distingue par sa capacité à naviguer habilement entre satire sociale et complexité émotionnelle.
Cette nouvelle production de l’œuvre du Mozart a été confiée au metteur en scène français Jean-Romain Vesperini qui fera ainsi ses débuts sur la scène liégeoise. « Mettre en scène Le Nozze di Figaro, chef d’œuvre absolu de l’art lyrique, lui-même tiré d’un chef d’œuvre de l’art dramatique est un défi aussi exigeant qu’excitant pour un metteur en scène », assure Jean-Romain Vesperini. « Beaumarchais, Da Ponte, Mozart… Trois noms qui donneraient volontiers le vertige à celles et ceux qui souhaitent interpréter un tel monument de notre patrimoine ! »
Au cours de l’analyse de l’œuvre, le metteur en scène a dégagé plusieurs fils rouges : la sensualité, la satire sociale et l’élégance propre au XVIIIe siècle. Convaincu qu’il y a un aspect cinématographique à cet opéra, Jean-Romain Vesperini a utilisé le travelling pour mettre en scène cette version. « On ne peut définitivement appréhender cette œuvre qu’avec humilité », reconnait celui qui s’est inspiré de la représentation d’une société bourgeoise en déclin, vue par le prisme des année 1970.
« Cette période de changement social et culturel, où la décadence de l’élégance bourgeoise reflète à la fois la fragilité et la complexité des dynamiques sociales de l’époque, servira de toile de fond à sa mise en scène », explique-t-on du côté de l’ORWL. « En intégrant ces éléments visuels et thématiques, Jean-Romain Vesperini aspire à trouver un équilibre qui honore l’esprit original de Mozart tout en apportant une touche personnelle distinctive. Sa vision s’articule autour de la création d’une production qui, tout en s’inscrivant dans la continuité de l’histoire et de la tradition de l’opéra, dialogue de manière lisible avec les préoccupations contemporaines. »
A la direction, le public retrouvera le Maestro Leonardo Sini, qui avait brillé en juin 2024 dans Carmen. La distribution sera emmenée par Mario Cassi (Il Conte di Almaviva), Irina Lungu (La Contessa di Almaviva), Enkeleda Kamani (Susanna) et Biagio Pizzuti (Figaro). À leurs côtés, Chiara Tirotta (Cherubino), Aurore Daubrun (Marcellina), Francesco Leone (Bartolo et Antonio), Lorenzo Martelli (Basilio) et Gwendoline Blondeel (Barbarina) complètent le casting. Une distribution jeune, charismatique et pleinement investie dans cette comédie humaine où tout vacille. Du 20 au 28 juin, les derniers rendez-vous de la saison à l’Opéra Royal de Wallonie-Liège pour finir en apothéose.
Infos et réservations : Page accueil – L’Opéra Royal de Wallonie – Opéra Royal de Wallonie-Liège
Thiebaut Colot
Crédits photos : J.Berger – ORW-Liège