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Première boutique éphémère au cœur de la Cité ardente, nouveau modèle célébrant l’opération Overlord du 6 juin 1944 et consolidation de sa position sur le marché des montres commémoratives : coup d’éclairage sur la belle épopée de Col&McArthur, la maison horlogère liégeoise qui aspire à rayonner encore davantage à l’international.
Noël est une période propice pour offrir de beaux cadeaux et raconter de jolies histoires. L’aventure Col&McArthur offre ces deux possibilités : de jolies montres commémoratives – avec, pour la première fois, un pop-up store ouvert au cœur de la Cité ardente – et une inspirante épopée entrepreneuriale liégeoise.
C’est le hasard – ou le destin, voudront croire les plus audacieux – qui a conduit Sébastien Colen à développer Col&McArthur, une maison horlogère belge basée à Ans. Originaire de Bassenge, titulaire d’un diplôme d’ingénieur de l’Université de Liège et du master HEC Entrepreneurs, Sébastien a d’abord travaillé – notamment à l’étranger – dans le secteur de l’énergie. Au milieu des années 2010, en parallèle à son activité, il confectionne des montres pour la Garde royale de Buckingham, dans laquelle son associé de l’époque a servi durant de nombreuses années.
En avril 2017, la rencontre avec le chapelain de la Reine Élisabeth va provoquer un déclic chez Sébastien, qui développe l’idée de créer une montre pour célébrer les 100 ans de l’Armistice de la Première Guerre mondiale. En s’attaquant ainsi à l’Histoire, ce Liégeois passionné construit celle de Col&McArthur, qui s’est depuis positionnée avec brio sur un marché bien précis : celui des montres commémoratives. « Pour adopter un projet, plusieurs critères entrent en jeu », précise Sébastien. « Il faut que le sujet soit universel, qu’il brasse une large communauté en étant connu du plus grand nombre, mais aussi qu’il contienne une bonne part d’émotionnel, car c’est ce que nous faisons : raconter des histoires et transmettre des émotions. »
Depuis cette première production, la maison horlogère liégeoise a développé plusieurs collections : Battlefront, qui traite des grandes batailles, Visionnaires, qui met en avant de grandes figures de l’Histoire, Legends, consacrée aux artistes, Interstellar, pour tout ce qui touche à l’espace, Milestones, qui souligne les moments pivots de l’Histoire, et Signature. Il y a ainsi eu des montres dédiées à Pearl Harbor, au premier pas de l’homme sur la Lune, à Léonard de Vinci, à la chute du Mur de Berlin, à Napoléon, à Magellan ou encore à Johnny Hallyday. Des créations originales – contenant des symboles et souvenirs authentiques – portées dans plus de septante pays à travers le monde ! « C’est une aventure magnifique, c’est extraordinaire de porter de tels projets », s’enthousiasme Sébastien, qui apprécie les aspects à la fois créatifs et techniques de son travail, mais aussi tout ce qui touche à l’humain et à la gestion d’équipe. « Cela prend beaucoup de temps de développer une marque from scratch, mais si c’était à refaire, je le referais mille fois. »
Basée à Ans, Col&McArthur emploie désormais sept personnes et, après avoir vendu plus de 3 000 montres en 2023, souhaite continuer à grandir sur la scène internationale en s’en donnant les moyens… tout en demeurant à Liège. « J’étais un étudiant assez festif, je connais donc tous les recoins de Liège », s’amuse Sébastien. « J’ai eu l’occasion de voyager et de vivre à l’étranger, mais il y a un lien qui me ramène sans arrêt à Liège, où je suis enraciné. C’est en outre une ville qui a une magnifique histoire : c’est d’ailleurs là que l’horlogerie a démarré. »
Durant ce mois de décembre, l’entreprise liégeoise a, pour la première fois depuis sa création, ouvert un espace éphémère. Un choix symbolique pendant les fêtes, mais pas uniquement. « Depuis le départ, nous fonctionnons uniquement en e-commerce. La question se pose désormais de savoir si nous devons davantage nous rapprocher de notre clientèle », explique Sébastien, qui y voit l’opportunité d’offrir, du 29 novembre au 27 décembre, un lieu de rencontre et un espace de dialogue autour de l’histoire et du savoir-faire horloger. « C’est un premier essai, un premier pas pour aller vers le public et comprendre ses envies. »
L’autre actualité de Col&McArthur, c’est un tout nouveau modèle : la montre Normandie 1944, portée par un crowdfunding ayant dépassé les 300 000 euros et dont CNN s’est déjà fait l’écho. « Cette montre retrace l’opération Overlord du 6 juin 1944 », raconte avec gourmandise ce dynamique entrepreneur. « Elle contient des éléments tangibles de l’Histoire. » Les cadrans sont ainsi réalisés à partir de véritables casques militaires ayant appartenu à des soldats américains, les bracelets sont confectionnés à partir de sacs à dos d’époque, et une capsule contenant du sable des plages de Normandie est intégrée dans le cadran. Chaque détail a été pensé comme un symbole : rose des vents gravée, ligne de feu séparant terre et mer, aiguille en forme de parachute, noms des cinq plages du Débarquement, citation du général Eisenhower ou encore gravure de la date du 6 juin 1944.
Une prouesse technique autant qu’esthétique pour ce nouveau modèle appelé à faire sensation. « C’est un vrai challenge de développer des projets aussi insolites et inédits », reconnaît Sébastien, qui voit cette montre comme un témoignage du passé, un fragment d’Histoire. Disponible en deux versions – acier en édition non limitée ou titane, limité à 1 944 exemplaires –, cette nouvelle création incarne l’alliance entre technicité et émotion et confirme l’excellence de Col&McArthur.
Thiebaut Colot
Plus d’informations : Montres Commémoratives Premium | Col&MacArthur
Crédits photos : DR