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Le résumé de la quatrième et ultime journée des Francofolies de Spa.
Dimanche 20 juillet aux alentours de 16 heures, l’orage grondait et la pluie tombait à seau sur Spa. Un déchainement météorologique heureusement de courte durée, le soleil revenant inonder la foule de ses rayons pour la fin du concert de l’étoile montante du folk, Benni, sur la scène Baloise. « Cela s’est super bien passé. C’était un concert intense et j’aime beaucoup être sur scène pour partager ma musique avec le public », confiait celle qui participait pour la troisième fois aux Francos et a sorti en mai Bleeding Colours, un premier EP très remarqué.
Le soleil brillait fort aussi quand Philippe Katerine débarqua sur la scène Pierre Rapsat en Reine d’Angleterre. Pour ce grand retour au festival spadois, cet artiste inclassable, créatif en diable, a emmené le public – dont faisait partie Morpho – dans son univers bigrement barré. Répétant « Belges, Belges » (vous l’avez ?), l’inimitable Philippe Katerine faisait le show et se montrait terriblement à l’aise sur scène. Enchainant les costumes et les titres, dialoguant avec des bananes, boudant pour faire monter l’ambiance, coupant et remettant le son, provocateur et poétique, il réussissait une prestation excentrique, douce et drôle, tout simplement unique.
Stephan Eicher prenait ensuite le relais sur la scène Proximus devant un public massif qui reprenait Déjeuner en paix avec enthousiasme, savourant cette délicieuse madeleine de Proust qu’est ce titre écrit par Philippe Djian. Juste après, la scène Pierre Rapsat accueillait la légendaire Véronique Sanson qui réussissait son entrée sur On m’attend là-bas. Au piano, elle interpréta plusieurs de ses tubes – Vancouver, Besoin de personne – sans oublier la mythique Chanson sur ma drôle de vie.
Parallèlement à l’affiche du Village Francofou, le Piétonnier Musical était animé de cinq concerts gratuit dont celui, en milieu d’après-midi, de Renato, devant un public particulièrement enthousiaste. Il revenait à CélénaSophia de clore la soirée du Piétonnier Musical. « Nous avons une super relation avec ce Festival qui nous supporte beaucoup », souriait Sophia. « Nous produire aux Francos, c’est presque comme jouer à la maison », enchainait Céléna. Et d’ajouter, ensemble : « Être sur scène, c’est le but de notre métier, c’est ce que nous préférons. Ce sont des moments hors du temps. »
Sur la scène Proximus était attendu l’un des plus grands talents belges : Mustii. « Je crois que cela doit être la cinquième fois que je viens aux Francofolies. Cela veut dire que depuis que j’ai commencé la musique en 2016, c’est comme si je venais une année sur deux », soulignait l’artiste bruxellois peu avant de monter sur scène pour un show électrique, explosif et spectaculaire. « Je suis toujours très bien accueilli, l’ambiance est très familière et familiale et les organisateurs sont très soutenants vis-à-vis de mon projet. A Spa, je retrouve toujours un public généreux et bienveillant. »
Enfin, clou de la soirée pour clore en apothéose ces quatre jours de folie : Clara Luciani. Pour la quatrième fois, celle qui est passée par toutes les scènes du festival, retrouvait le public spadois. Une prestation énergique, séduisante, entre tubes bien connus et repris en chœur par la foule et un délicat clin d’œil à Françoise Hardy. « T’es tout pour moi, Spa », lançait l’artiste française à des spectateurs définitivement conquis.
Thiebaut Colot
(Re)vivre la première journée des Francos : « Merci aux Francofolies d’avoir toujours cru en moi » — #Liégeois
(Re)vivre la deuxième journée des Francos : « Le public était hyper chaud ! » — #Liégeois
(Re)vivre la troisième journée des Francos : « J’ai une histoire particulière avec ce festival » — #Liégeois
Plus d’infos : Les Francofolies de Spa – Du 17 au 20 juillet 2025 – Bienvenue
Crédits photos : DR