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#Liégeois / Liégeois Magazine vous emmène dans l’univers poétique de Laure Rulmont qui rassemble plus de 100 000 abonnés autour du compte Des jolis maux.
Côté pile, c’est Laure Rulmont, Namuroise qui vit à Woluwe-Saint-Lambert depuis un peu plus d’un an, possédant un master en journalisme et qui enseigne le français en promotion sociale, majoritairement à des primo arrivants. Sa couleur préférée est le bleu, elle adore les aubergines, danser sous la pluie, les gens qui disent ce qu’ils pensent vraiment et l’amour.
Côté face, sous le pseudonyme Des jolis maux, la jeune femme de 25 ans rassemble plus de 100 000 abonnés – entre Instagram et TikTok – autour de son univers poétique. « Dès l’école primaire, j’ai commencé à écrire de la poésie. J’ai gardé des fardes et des cahiers de cette époque, mon plus vieux poème date de quand j’avais huit ans », se rappelle Laure. « L’écriture est une extension de moi. J’en ai besoin. J’ai cette nécessité de mettre des mots sur des choses que je ne sais pas exprimer spontanément. »
A la fin de son master, cette amoureuse de la langue française crée un compte anonyme sur TikTok et commence à poster de petites vidéos. Assez vite, les vues explosent, confirmant l’attrait d’un certain public pour les jolis mots de Laure. « Cela prouve aussi qu’il n’y a pas que la culture du vide pour notre jeunesse, que de chouettes choses peuvent également se produire sur les réseaux », continue celle qui adopte une écriture très libre, très spontanée.
Il y a quelques mois, cette Bruxelloise d’adoption dévoilait Course-poursuite, une chanson touchante. « Cela reste cohérent avec ce que je faisais déjà et j’ai pu cocher cette case dans ma to-do-list », sourit Laure. « C’était un peu une sorte de défi entre moi et moi-même. Ça a été assez vite. J’ai sorti cette chanson en indépendante mais j’ai été surprise car elle a quand même rencontré un petit succès. »
Le milieu musical n’est pas semblable à celui que connaissait cette Bruxelloise d’adoption. « J’ai dû sortir de ma zone de confort, c’est un processus créatif encore différent », observe Laure qui reconnait se sentir bien. « J’ai la chance d’avoir une communauté bienveillante et archi cool. »
La suite, ce sera forcément des mots, sous des formes diverses et variées. « J’aime l’idée d’employer des supports multiples. J’ai envie d’aller dans des ateliers d’écriture, auprès des jeunes dans les écoles », termine cette sympathique poétesse contemporaine.
Thiebaut Colot
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Crédits photos : Brieuc Guillaume et DR