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« La personne qui se fait passer pour moi va bien trop loin dans son usurpation d’identité »

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Philippe Boxho victime d’une usurpation d’identité sur les réseaux sociaux.

On peut véritablement parler d’un « phénomène Philippe Boxho » depuis la parution de son premier livre, Les morts ont la parole, qui s’est terriblement bien vendu. Le second ouvrage du plus célèbre médecin légiste de Belgique, Entretien avec un cadavre, a lui aussi rencontré un succès colossal. D’importants nouveaux tirages de ces deux ouvrages vont d’ailleurs avoir lieu. « C’est une belle expérience et si cela plaît aux gens, cela me fait plaisir. L’objectif initial était de faire connaître la médecine légale au grand public, cela semble réussi », me confiait Philippe Boxho en marge d’une conférence donnée au Neupré où, comme à chacune de ses apparitions, la salle était comble« Je n’ai jamais cherché cette notoriété dont je me fiche même si cela s’avère aussi très sympa. »

L’auteur liégeois découvre désormais des aspects bien moins agréables de la célébrité en étant victime d’une usurpation d’identité sur les réseaux sociaux Facebook, Instagram et TikTok. « La personne qui se fait passer pour moi va bien trop loin dans son usurpation d’identité », déplore Philippe Boxho sur sa page Facebook officielle. « Elle en vient à vous demander de l’argent et ça, je ne l’accepte pas du tout. »

Celui qui est également Professeur d’université, Expert judiciaire, Directeur de l’Institut Médico-Légal de l’ULiège, membre de l’Académie Royale de Médecine de Belgique, Membre effectif du Conseil National de l’Ordre des Médecins et Président du Conseil d’Administration du CHU de Liège précise qu’il ne demandera jamais d’argent à quiconque, qu’il écrit correctement lorsqu’il dialogue avec ses lecteurs et que jamais il n’initie le premier contact. Il rappelle au passage qu’il ne possède pas de compte Facebook, sa page lui suffisant amplement.

Un désagrément dont se serait bien passé Philippe Boxho et une nouvelle preuve s’il en est que, parfois, notre monde marche sur la tête.

Thiebaut Colot

Crédit photo : NAL

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