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Après avoir brillé sur les patinoires italiennes, Victor Henkin poursuit sa remarquable trajectoire en rejoignant le pays du hockey sur glace : le Canada.
A seulement 15 ans, Victor Henkin est déjà une véritable fierté pour le hockey liégeois ! Formé dès son plus jeune âge aux Bulldogs de Liège, ce jeune homme bien sur ses patins évoluait la saison dernière en Italie où il avait rejoint un sport-études exigeant. Dans la Botte transalpine, Victor s’était rapidement adapté, démontrant une motivation et une détermination exemplaires. « Le hockey m’a fait grandir. Avoir des entraînements tous les jours et beaucoup plus d’heures sur glace qu’à Liège m’a permis de progresser bien plus vite. Je pense avoir comblé le retard que j’avais par rapport aux autres joueurs italiens », confesse celui qui, avec l’Asiagio 1935, a disputé près de 35 rencontres en U16 et U19, raflant au passage un titre de vice-champion au terme d’intenses Playoffs. Son quotidien rythmé par deux entraînements quotidiens, complétés par des matinées consacrées à l’école, lui a permis de devenir parfaitement bilingue, une évolution essentielle pour ses parents soucieux de son épanouissement global.
Après l’Italie, c’est une nouvelle destination que s’apprête à rejoindre Victor… et pas n’importe laquelle : le Canada, l’une des grandes nations du hockey sur glace ! Le jeune et talentueux hockeyeur liégeois va relever un défi de taille : intégrer la structure Prep AAA du club WHA Ice Hockey à Woodstock, en Ontario.
« Ô Canada… »
Dans cette ville de 40 000 habitants située à environ 128 kilomètres de la très cosmopolite Toronto, Victor va intégrer un programme où l’exigence sportive rejoint l’excellence académique, bénéficiant d’un encadrement complet, mêlant 4 à 7 heures d’entraînement sur glace hebdomadaires, sessions en salle, analyses vidéo et préparation mentale. Son immersion dans le hockey nord-américain, réputé plus physique et aux règles variables selon l’âge, constituera un nouveau défi . « Je sais que ce sera encore plus dur qu’en Italie. C’est plus physique, les règles sont différentes, et au Canada, elles varient en fonction de l’âge : certains joueurs nés en 2008 peuvent encore évoluer en U16, donc je serai encore parmi les plus jeunes. Mais c’est une opportunité incroyable. J’ai envie d’y aller à fond », affirme-t-il avec détermination.
Le choix du Canada – un pays où le hockey sur glace est élevé au rang de religion – s’est imposé naturellement, non seulement pour son niveau de jeu reconnu mondialement, mais aussi pour son cadre scolaire exigeant. Victor intégrera la Glendale High School, un établissement public qui lui offrira un cursus classique, mais adapté à son rythme sportif. Pour ses parents, cette dimension éducative est primordiale : il apprendra une nouvelle langue en immersion totale, tout en suivant un rythme scolaire classique — une condition non négociable pour garder les pieds sur terre et continuer à se construire, sportivement comme humainement.
Pour se préparer au mieux à cette nouvelle aventure, Victor profite de la période estivale pour s’entrainer minutieusement. La pépite liégeoise enchaine les séances au CrossFit – bénéficiant d’un entrainement personnalisé axé sur la proprioception et les exigences physiques du hockey – et multiplie les opportunités de patiner, entre la Belgique, les Pays-Bas et d’autres pays européens.
Une volonté affichée de ne rien laisser au hasard pour Victor qui, animé par une intense passion mâtinée de sérieux, d’humilité et d’ambition, compte bien faire rayonner les couleurs liégeoises sur les patinoires du pays à la feuille d’érable.
Thiebaut Colot
Crédits photos : DR