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« Je suis un enfant de Liège »

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À l’approche des élections du 13 octobre, #Liégeois / Liégeois Magazine vous emmène à la rencontre de Gilles Foret, Echevin de la Transition écologique, de la Mobilité, de la Propreté et du Numérique de la Ville de Liège passionné par sa ville.

À 46 ans, Gilles Foret a encore le physique du jeune premier et l’œil qui pétille. Un dynamisme de bon aloi pour faire face à un emploi du temps surchargé et aux nombreux défis que l’Echevin de la Transition écologique, de la Mobilité, de la Propreté et du Numérique de la Ville de Liège a dû relever lors de cette mandature.

Fils de l’ancien gouverneur de la Province de Liège et Ministre Michel Foret, Gilles devient conseiller communal en 2001, réussissant le cinquième score de sa liste. Des débuts logiques pour celui qui, dans le secteur associatif avec les mouvements de jeunesse, a toujours favorisé un engagement de proximité. « Je ne souhaitais pas faire de la politique pour faire de la politique », assure-t-il. « Si je me définis idéologiquement comme libéral, j’apprécie avant tout l’action concrète. »

Né à Sainte-Rosalie, Gilles est un pur Liégeois, qui vit depuis déjà bien des années dans le centre-ville de la Cité ardente. « Je suis un enfant de Liège et j’ai pour cette ville un sentiment d’attachement et de fierté », reconnait-il. « Les Liégeois sont accueillants, conviviaux et ouverts mais ont aussi un caractère bien trempé. »

Quand ce papa de deux enfants parle de Liège, la passion s’invite inexorablement dans la discussion. « Liège possède de formidables atouts comme sa convivialité, bien sûr, mais aussi son positionnement géographique, particulièrement stratégique au centre de l’Euregio, qui n’est peut-être pas assez exploité, tout comme son fleuve », détaille-t-il. « C’est également une ville historique, à la porte des Ardennes, dans un écrin de verdure, qui possède des coins splendides et un passé millénaire. Il y a en outre une créativité culturelle et économique exceptionnelle. » Et d’avouer : « Liège, elle m’est chevillée au cœur et j’aimerais qu’elle soit encore plus belle et respectée. »

Après 36 ans d’opposition, le MR revient dans la majorité à Liège et Gilles hérite de l’Echevinat de la Transition écologique, de la Mobilité, de la Propreté et du Numérique. Un portefeuille qui colle parfaitement aux compétences de celui qui, après des études de droit, travaille comme responsable de l’Agence Transport et Logistique Adecco à Liège Airport entre 2004 et 2008, et est ensuite chargé des relations entreprises à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Liège, Verviers, Namur, de 2009 à 2014. « L’environnement, la mobilité et les nouvelles technologies sont des thématiques qui me passionnent», assume-t-il. « Et j’aime œuvrer à la gestion de la ville. »

Conseiller communal depuis plus de vingt ans et Echevin depuis six ans, Gilles a les deux pieds en plein dans la politique communale. « En tant qu’élus, nous sommes le trait d’union entre les citoyens et les organisations. Cette proximité avec les citoyens est passionnante mais elle peut être aussi parfois très prenante », constate Gilles qui reconnait que le rapport de la population à la politique a changé. « Pour améliorer la perception du public, il faut insister sur l’accueil, sur la capacité à fournir des informations précises et à agir tout en faisant preuve de pédagogie. »

Lors des six dernières années, les défis n’ont pas manqué pour Gilles et son équipe qui, depuis ce bureau qui surplombe les toits de Liège, ont dû se retrousser les manches pour faire face à la crise du Covid, la crise énergétique, les inondations et les répercussions du chantier du tram. « Nous avons dû surmonter des crises sans précédent qui ont touché à la fois les citoyens et les finances de la Ville », observe-t-il. « Nous avons tâché d’être à l’écoute et d’amener de la méthode et de la rigueur dans le travail. »

Parmi les importants projets menés à bien, il y a le Plan Canopée et le Plan Climat. « Le premier a été mené de A à Z avec un grand professionnalisme des agents de l’administration et une franche adhésion de la population. Le second est un gros chantier qu’il va falloir poursuivre », analyse Gilles. « Nous avons également réactualisé le Plan de Mobilité Communal et œuvré au niveau numérique à intégrer des données dans les processus décisionnels. »

Le travail à abattre reste cependant colossal dans une ville durement touchée ces dernières années et les priorités sont nombreuses. « Le problème des incivilités mine la ville tout comme la problématique de la toxicomanie qui a des racines profondes et un impact à différents niveaux. Il y a un travail urgent à faire dans l’espace public », pointe ce Liégeois fier de l’être. « Il faut continuer également à porter de grands projets, comme la végétalisation de l’espace public ou une mobilité apaisée qui n’oppose pas les différents modes de déplacement et qui intègre la mobilité électrique. La question du logement est aussi une priorité : il faut donner envie aux gens de revenir vivre à Liège. Le vivre ensemble est lui aussi un enjeu de taille alors que la lutte contre la précarité doit passer par une meilleure prospérité. »

Autant d’enjeux et de défis au cœur des préoccupations des Liégeoises et des Liégeois alors même que les finances publiques sont dans le rouge. « L’avenir, je l’envisage toujours de manière positive, sinon je ne ferais plus de politique. Cependant, il ne faut pas le cacher, cela ne sera pas facile. Toutefois, il faut avoir de l’ambition pour Liège et faire preuve d’un enthousiasme qui plongera la ville dans un cercle vertueux », avance Gilles. « Il faudra se retrousser les manches pour montrer que Liège est la capitale économique de la Wallonie et une ville fière, à la hauteur de son passé millénaire. »

Pour la première fois, celui qui fut élu député lors des élections de juin dernier emmènera la liste MR aux communales. « C’est à la fois une fierté et une grande responsabilité », résume-t-il. « Je suis heureux de la liste très diversifiée que nous avons constituée. Elle représente bien tous les quartiers et toutes les professions, avec évidemment une parité de genre mais aussi une moyenne d’âge de quarante-deux ans. »

Si l’on retrouve quelques cadors – Olivier Hamal – et noms connus – Clara Reynders – sur cette liste, une belle place est offerte à la jeunesse avec vingt-et-un candidats de moins de quarante ans dont trois de dix-neuf ans. « Nous n’avons pas pris des jeunes pour prendre des jeunes. Nous avons eu le loisir de choisir celles et ceux qui vont amener une belle vitalité, de la vivacité et de la complémentarité », promet Gilles. « Ces candidats sont de réels atouts car sont de vrais Liégeois qui vivent à Liège et sont confrontés à différents degrés aux préoccupations de tous les citoyens. »

L’ambition est claire pour Gilles et ses acolytes. « Nous voulons nous rendre incontournables et renforcer notre influence à Liège. Quant à moi, je veux toujours mettre mon envie et mon énergie au service de Liège et être là où je serai le plus utile », conclut l’actuel Echevin.

Thiebaut Colot

Plus d’infos : Gilles Foret – Echevin de la Transition Ecologique, de la Moblité, de la Propreté et du Numérique , Accueil – MR

N. B. : cet article fait partie d’une série de portraits consacrés à quelques personnalités politiques – de tous les bords – désireuses de porter des espoirs pour le futur. Pour retrouver les trois premiers portraits : « Il y a de la place pour tout le monde » — #Liégeois (liegeois-magazine.be) , « Les jeunes d’aujourd’hui sont les adultes de demain » — #Liégeois (liegeois-magazine.be) , « Liège a un énorme potentiel » — #Liégeois (liegeois-magazine.be)

Crédits photos : DR

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